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Comme quoi, être la doyenne ne te rend pas plus intelligente.
Vous savez, quelques fois, on en arrive à un point ou pour tenir le coup, on est obligés d'effacer l'ardoise. Parce qu'on se sent comme dans une boite, pris au piege en quelque sorte. On a beau tout essayer pour s'en sortir, on se sent sombre. Et la seule façon de sortir de la boite, c'est tout simplement de vous en débarrasser. Après tout c'est vous qui vous l'êtes fabriqué, et si les gens qui vous entourent vous découragent, alors à quoi servent ils? Délivrez les de leur malheur. Faire table rase n'est pas une folie. La vraie folie c'est accepter d'être malheureux. Et de continuer a vivre comme un somnambule hébété, jours après jours. La folie, c'est de faire semblant d'être heureux. Comme si l’état actuel des choses devait inexorablement se perpétuer jusqu'à la fin de cette chienne de vie. Tout le potentiel, l'espoir, toute la joie, l’émotion, que la vie vous a pompé... Il faut réagir, tendre les bras, et les arracher de toute cette populace et de ces vampires... Tout ça ce n'est pas de moi, ça viens du castor...
Putain de merde, c'est moi qui repousse les gens ou les gens qui me repoussent? Comment répondre à cette foutue question? comment sortir de cette solitude? comment quoi? Pourquoi? J'y comprend rien, absolument rien... comme tout le monde, ce moral est en dents de scie, mais à chaque chute je redescend plus bas que la fois precendente... J'ai tout ce que je veux sauf ça... et ça me suffit pour ne pas être assez heureux. j'en demande trop?
J'ai vu de la lumière et je suis entré.
Je n'attendais rien...
Et rien ne m'attendais.
L'avantage quand on est atari, c'est qu'on sait quel est le prochain coup que l'on va prendre dans la face...
C'est possible d'être marqué par quelqu'un de façon indélébile?
Bien sombre réveil aujourd'hui. Brouillard et drapeau en berne... L'escadrille vous dit adieu. C'est l'essence même de notre métier mais on y est au final jamais vraiment préparé.
a tout de l'invité beurré, qui reviens cent fois pour une dernière embrassade avant de partir.-Stephen King-
Lire la suite de l'article...J'aime pas du tout ce que j'écris, comme à chaque fois. Mais j'écris quand même. Plus tard, je me relis, et la c'est comme ci toutes les failles de ma plume apparaissaient subitement. Alors, j'efface tout, je jète mes écris.
Puis je me retrouve devant une page blanche, les mots viennent sans que je les commandent. En ces moment la, des fois, j'ai l'impression de rêver éveillé, je ressens parfois même le besoin de regarder, écouter, palper ce qui m'entoure, comme pour m'assurer que j'ai bien les pieds sur terre. Et je me demande si tout tourne vraiment rond chez moi lorsqu'une telle dichotomie se produit entre l'imaginaire et le réel.